Alors qu’elle fête le 25ème anniversaire de sa création, l’association qui regroupe 36 maisons dans l’Hexagone se mobilise pour retrouver des niveaux d’activité comparables à l’avant-crise. Pas évident alors que la guerre en Ukraine perturbe le jeu et qu’il est de plus en plus difficile de recruter du personnel.

2022 aurait du être une belle année pour les traiteurs après deux années de pandémie qui ont mis à mal le secteur. C’était sans compter avec la guerre en Ukraine qui s’est invitée fin février et qui a rebattu les cartes, entrainant un renchérissement des matières premières et des coûts de production, au moment où de plus en plus de salariés ont tourné le dos aux métiers de service. Une situation qui ne va pas permettre en 2022 de revenir au niveau d’activité d’avant la pandémie, comme le note l’association des Traiteurs de France qui regroupe 36 Traiteurs organisateurs de réception en France. Du 1er janvier au 31 mai 2022, sur l’ensemble du réseau des traiteurs de France, le chiffre d’affaires cumulé est ressorti en recul de près de 15 % par rapport à celui de la même période de 2019 et 76 % des adhérents pensent que le chiffre d’affaires du second semestre 2022 restera inférieur à celui de 2019.

Ces résultats mitigés n’empêchent pas les Traiteurs de France de rester optimistes pour la suite comme le martèle Alain Marcotullio, leur président : « Nous avons su faire face à la crise et à ses conséquences. Aujourd’hui, rien n’est simple mais notre envie d’y arriver est toujours la même. Unis avec l’ensemble des membres du bureau, nous travaillons d’arrache-pied sur des innovations et des solutions d’avenir pour l’ensemble de la profession ».

L’association travaille ainsi sur de nombreux projets pour faire rayonner le savoir-faire de ses adhérents en France et à l’étranger. L’obtention du label Année de la gastronomie française sous le parrainage de Guillaume Gomez, l’ancien chef de l’Elysée, illustre bien la créativité, l’innovation et l’excellence culinaire des Traiteurs de France. D’autre part, pour parer à la pénurie de personnel et à la difficulté de recruter de nouveaux collaborateurs, l’association s’attaque au chantier de l’inclusion en vue de réintégrer dans le monde du travail des personnes éloignées depuis plusieurs années du circuit professionnel. « Un vivier conséquent de talents en devenir, en quête de formation à qui nous allons pouvoir faire découvrir nos métiers !» selon Claire Pennarun, directrice de la maison Pennarun et vice-présidente en charge de la RSE de l’association. Enfin, les Traiteurs de France se tournent vers l’international pour favoriser « un rayonnement mutuel entre les différents pays ».

Notons enfin qu’après leur salon des partenaires qui a eu lieu le 7 juillet à Paris, les Traiteurs de France vont participer en octobre au salon EventsDays, puis en novembre au salon Heavent Paris avant la tenue de leur convention nationale du 19 au 21 novembre à Poitiers.

 

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