L’ile thaïlandaise est candidate pour organiser la World Specialised Expo 2028, en concurrence avec quatre autres destinations internationales. Décision du Bureau international des Expositions en novembre 2022.
Même si l’évènement n’a pas la portée d’une Expo Universelle, l’organisation de la World Specialised Expo – un évènement international « conçu pour répondre à un défi précis de l’humanité » – fait recette. La preuve, cinq pays se sont portés candidats pour l’édition 2028, la dernière Expo ayant été eu lieu en 2017 à Astana au Kazakhstan. En lice pour 2028, les Etats-Unis pour le Minesota, la Serbie pour Belgrade, l’Espagne pour Malaga, l’Argentine pour San Carlos de Bariloche et la Thaïlande pour Phuket. Des délégations de chaque pays sont venues le 20 juin à Paris pour présenter leurs projets au Bureau International des Expositions qui désignera en juin 2023 le pays hôte de l’Expo. Du côté thaïlandais, à la tête d’une imposante délégation, le Vice-Premier Ministre et Ministre de la santé – Anutin Charnvirakul – a défendu le dossier de Phuket devant les membres du BIE, en présence entre autres de Narong Woonciew, le Gouverneur de Phuket, de Atchaka Sibunruang, la Présidente du Thailand Convention & Exhibition Bureau et de Sarun Charoensuwan, l’Ambassadeur de Thaïlande en France. Conçu sur le thème de « l’Avenir de la vie : Vivre en harmonie, Partager les prospérités », le projet Expo 2028 Phuket porte sur l’aménagement d’un terrain de 23 ha au nord de l’île mis à disposition par le Gouvernement qui accueillera des infrastructures de santé et bien-être appelées à rester en fonction après l’Expo.
Pour s’assurer les meilleures chances de l’emporter, le Gouvernement thaïlandais a mis sur la table 100 millions d’euros pour la phase de candidature qui seront évidemment complétés en cas de victoire en juin 2023. A la clé en 2028, 9 millions de visiteurs pour l’Expo qui se tiendra du 20 mars au 17 juin 2028, des retombées économiques évaluées à 1,2 milliard d’euros et un évènement qui doit permettre à terme Phuket de diversifier son économie, presque exclusivement dépendante aujourd’hui du tourisme.