A l’instar de la plupart de ses confrères, Liberty International a vécu une année 2023 plutôt intense sur le marché français, avec une forte reprise de la demande, notamment à destination de l’Europe.
M&T- Vous représentez en France plus d’une trentaine d’agences réceptives fédérées autour de Liberty International, comment s’est achevée l’année 2023 ?
L’année s’est caractérisée par l’augmentation exponentielle des demandes faites par les agences aux différents bureaux réceptifs Liberty pour des projets concernant 2023, 2024 et déjà 2025. Les demandes sont faites principalement à nos bureaux historiques européens avec un développement important des demandes pour Liberty Nordic et leurs bureaux en Suède, au Danemark, en Norvège et en Islande. La Hongrie et la Pologne ont évidemment souffert de la proximité de l’Ukraine, mais les affaires reprennent avec plusieurs confirmations d’incentives à Budapest. Etant donné leur grande stabilité, les projets sur les 3 pays Baltes ont également repris, les autres destinations Européennes retrouvent peu à peu leurs niveaux d’avant la crise
M&T – Qu’est-ce que la crise a changé chez les annonceurs ? La RSE bouleverse-t-elle la donne ?
Je ne peux pas dire que la crise a changé le comportement des annonceurs. Ils ont de tout temps été d’une extrême exigence quant à la qualité des prestations terrestres, à la créativité et la personnalisation pointue de programmes sur-mesure. La RSE est de plus en plus mentionnée dans les briefs et nos bureaux y répondent en ciblant nos fournisseurs partenaires qui s’y sont le mieux adaptés.
M&T – Les campagnes de dénonciation visant l’avion plombent-elles les incentives longs courriers au profit des destinations à moins de 4 heures ?
En règle générale, oui, et c’est donc l’Europe jusqu’à la Turquie et l’Egypte qui sont favorisées pour les incentives. Par ailleurs nous recevons des demandes où les clients finaux favorisent dorénavant des destinations uniquement accessibles par le train. A maximum 4 heures de TGV direct de Paris et avec la grande richesse de leurs offres Mice, les bureaux Liberty de Londres, Bruxelles, Amsterdam, Rotterdam et Francfort sont parfaitement adaptés à cette nouvelle tendance.
M&T – Entre crises, guerres, tensions climatiques, faut-il réinventer le modèle réceptif ? A-t-il encore un avenir ?
Les réceptifs Mice ont évidemment de l’avenir. Par leur maîtrise des opérations, leur connaissance locale pointue des mille et une facettes de leur destination, leur pouvoir de négociation des prix/conditions, leurs expériences régulières.