Majestueux ensemble architectural du patrimoine ligérien, l’abbaye royale de Fontevraud poursuit, sous l’égide du Centre Culturel de l’Ouest, une vocation presque millénaire dédiée à la pensée et à la création artistique. En marge des nombreuses manifestations culturelles qui s’y tiennent, le plus grand ensemble monastique de France propose également son cadre éblouissant aux évènements d’entreprise.

Les gisants d’Aliénor d’Aquitaine, d’Henri II Plantagenêt et de Richard Cœur de Lion y reposent depuis plus de huit siècles sous les voûtes imposantes de la nef de l’abbatiale. Noble parrainage pour cette abbaye fondée en 1101 par Robert d’Arbrissel, prédicateur inspiré par la Vierge et les dames en général qui prônait le salut de l’âme par une mortification à l’épreuve de la mixité. Un précurseur du mouvement me too, en quelque sorte, ce qui valut à Fontevraud d’être dirigée sept siècles durant par des abbesses. De noble extraction toutefois, voire de sang royal, telles Renée, Louise, Eléonore ou Jeanne-Baptiste, femmes à poigne toutes issues de la lignée des Bourbons. D’où les nombreux, legs, dotations et autres libéralités qui feront la prospérité de l’abbaye, d’autant qu’elle façonnera par ailleurs l’éducation de nombreuses princesses. Las, la Révolution mettra un terme à cette période glorieuse avant que Napoléon, inspiré par une politique judiciaire avant-gardiste, ne transforme l’abbaye en un établissement pénitentiaire à l’instar de Clairvaux et du Mont-Saint-Michel. Paradoxalement, c’est cette nouvelle fonction qui sauvera Fontevraud de la ruine, l’administration pourvoyant à son entretien avant qu’elle soit inscrite en 1840 sur la première liste du patrimoine historique sous l’impulsion de Prosper Mérimée. Il faudra toutefois attendre la seconde moitié du 20è siècle pour qu’elle retrouve à l’issue d’une longue restauration toute sa splendeur.

Propriété de l’Etat gérée par le conseil régional des Pays de la Loire, l’abbaye est depuis 1975 le siège du Centre Culturel de l’Ouest. Entièrement restaurée et débarrassée des scories du centre pénitentiaire, réhabilitée aux standards actuels, Fontevraud propose aujourd’hui une quinzaine de salles voûtées historiques, plus ses 13 ha de jardins et bâtiments annexes, pour des manifestations jusqu’à 1000 personnes, sans oublier, un hôtel 4 étoiles de 54 chambres et son restaurant gastronomique (1* Michelin), tous deux installés dans l’ancien prieuré Saint-Lazare. Cerise sur le gâteau, depuis deux ans un passionnant musée d’Art moderne abritant les collections léguées par Martine et Léon Clignan est venu, à l’entrée du site, compléter la panoplie de l’offre culturelle de Fontevraud.

Culturelle ou non, historique à tout le moins, l’offre y est particulièrement complète à destination de l’évènementiel d’entreprise, qu’il s’agisse d’y prévoir un séminaire intégré de 2 jours à L’Hôtel dans une ambiance sereine, sinon monacale, de programmer une conférence dans l’auditorium (400 places), une séance plénière dans le Grand Dortoir des nonnes (450 places) ou un banquet dans le Grand Réfectoire (400 places), un spectacle sous les voûtes de l’Abbatiale (800 personnes) ou une soirée de gala musicale aux beaux jours dans le cadre illuminé du cloître du Grand-Moûtier (800 personnes/1200 en cocktail). Tout cela avec l’assurance d’inscrire ces opérations dans l’ère du temps, puisque le site répond aux obligations exigeantes de développement durable du label ISO 26 000.