Sa reprise en main par le pouvoir pékinois n’empêche pas la région administrative spéciale de Hong Kong de poursuivre les grands travaux à caractère culturel et commercial. Revue de détail.
Vingt-huit ans après sa rétrocession à la Chine, Hong Kong respire la propreté et la sécurité. La mise au pas instaurée par la loi de mars 2024 a gommé tout signe de démocratisation sur le territoire, qui s’est lancé dans une boulimie de grands projets pilotés par les autorités chinoises. Au nombre des nouveautés dans la ville rouge, mentionnons le complexe Tai Kat Sports Park qui va ouvrir dans quelques semaines à l’emplacement de l’ancien aéroport international. Sur un domaine de 28 ha y sont réalisés un stade de 50 000 places dont le toit se rétracte, un centre sportif de 10 000 places et une aréna de 5 000 sièges. En marge du site, on trouve également un nouvel hôtel 5 étoiles, le Discover Dorsett Kai Tak, un ensemble design de 373 chambres et suites qui compte une ballroom de 250 places. Autre nouveauté résidentielle, l’Hôtel Hopewel, situé à Wan Chai, qui dispose de 1 000 chambres et suites et de 6 500 m² d’espaces évènementiels. Dans le secteur de Soho, place au Tai Kwun, nouveau lieu évènementiel aménagé dans seize bâtiments patrimoniaux, au nombre desquels l’ancienne prison Victoria, réhabilités par The Hong Kong Jockey Club en partenariat avec le gouvernement. L’ensemble intègre de nombreux espaces, dont deux auditoriums de 220 et 250 places, 2 studios de 92 et 140 places, ainsi que deux espaces extérieurs, l’ancienne cour de la prison (600 personnes en cocktail) et Parade Ground, un espace situé en façade du complexe (600 personnes). En appui de ces nouveautés, le Hong Kong Tourism Board vient de publier le Hong Kong Incentive Playbook qui recense 100 nouvelles idées d’incentives classées par thème, Arts & Cultures, Wellness & Nature, Neightbourhoods, Nightlife & Parties et Hong Kong Signatures.