2 milliards d’euros, c’est ce qu’ont généré les 2 300 congrès qui se sont déroulés en France en 2023, selon l’étude dévoilée par Atout France, Coésio et UNIMEV. Un secteur très profitable pour nombre de villes dans l’Hexagone.

Qui douterait encore du poids des congrès dans l’économie hexagonale serait bien inspiré de parcourir la récente étude réalisée pour Atout France, Coésio et UNIMEV, laquelle met en valeur les retombées de ces grands rassemblements dont le nombre a atteint 2 300 en 2023. Des manifestations qui ont généré près de 2 milliards de retombées directes et indirectes, renforçant l’attractivité des villes françaises concernées, tout en fournissant des ressources importantes aux territoires qui les ont accueillis. A ce titre, 1,24 milliard d’euros a été dépensé par les congressistes rien que pour leur séjour (hébergement, restauration, transferts locaux), tandis que 556 millions d’euros ont été affectés à l’organisation de ces évènements et 187 millions au règlement des transports pour les accès à la destination. Dans le total des congressistes, il est intéressant de noter que les participants étrangers qui ne représentent qu’un cinquième des congressistes contribuent à 41% des retombées économiques et touristiques grâce à des dépenses qui s’élèvent en moyenne à 1 303 € par séjour, soit 1,6 fois plus qu’un participant français. Des étrangers qui restent 3,25 jours en moyenne contre 2 jours pour les nationaux, un élément qui selon l’étude fait des « congrès internationaux un atout stratégique pour les destinations françaises ».

Sur un plan purement hexagonal, notons que la seule région Ile-de-France accueille 35% du nombre total des congrès et capte 59% des retombées grâce à des dépenses moyennes par congressiste et par séjour plus élevées – 724 € contre 553 € dans les autres villes de congrès -, une activité qui contribue favorablement à leur dynamisme économique.

Enfin, au chapitre organisation de ces congrès qui pèse 556 millions d’euros, 62% des dépenses sont allouées à la location des sites évènementiels, 23% à l’installation générale et 8% aux frais de réception-traiteur, ce qui selon l’étude pilotée par Atout France, Coésio et UNIMAV, « renforce la dynamique des acteurs de l’écosystème économique local ».