Une parenthèse quasi estivale que cet éductour organisé en fin d’année, avec le concours de l’Office du Tourisme d’Oman, sous le soleil généreux de cette Arabie heureuse.
Crise sanitaire aidant, si l’on peut dire, la destination reste des plus confidentielles. En effet, 12 300 français seulement l’ont visitée au cours des 4 derniers mois de 2021, sachant que la pleine saison touristique ne court que de septembre à la fin mars, le Sultanat suffocant les mois d’été sous une chaleur accablante. Un tourisme discret, donc, mais pour un émerveillement unique, car rares sont les pays proposant une telle diversité de paysages et d’ambiances dans un cadre aussi grandiose. Entre ses montagnes décharnées s’écroulant dans le turquoise de la mer d’Oman, ses déserts de dunes ocres moutonnant à l’infini, ses oasis émeraude d’où émergent le profil crénelé de forts imposants et le chaos minéral de ses djebels spectaculaires, le Sultanat d’Oman déploie des trésors justifiant amplement son surnom de « perle de l’Arabie ». C’est à leur découverte qu’ont donc été conviées par Magic Travels les huit agences incentive et évènementielles pour un circuit qui les a d’abord conduites à Mascate, avec une visite de ses joyaux architecturaux, tels la mosquée marmoréenne du Sultan Qaboos, son Opéra tout aussi fastueux et les souks du vieux port, ainsi que de ses palaces balnéaires comme le célèbre Al Bustan Ritz-Carlton Resort ou l’éblouissant Chedi. Un prélude à une journée en mer à la rencontre des dauphins avant un déjeuner sous tente bédouine sur la plage d’une crique déserte, suivi le lendemain d’une activité de canyoning dans les gorges d’un wadi ombré de palmiers, puis de passer la soirée (animation bédouine) et la nuit au Magic Camp dans le cadre lunaire des dunes du désert de Sharqiyah Sands. Enfin, une dernière journée a conduit le groupe vers l’oasis de Nizwa, l’ancienne capitale (visite du fort et du souk) avant la montée sur le plateau montagneux d’Al Akhdar pour une soirée de gala et une nuit parmi les Mille au superbe Anantara Resort qui surplombe un impressionnant canyon à plus de deux mille mètres d’altitude. Un voyage hors du temps et de la déprimante ambiance de la crise sanitaire, magnifié par les traditions de l’hospitalité omanaise et, cerise sur le gâteau, renforcé à l’aller comme au retour par l’excellence de la classe business d’Oman Air.