L’été a été bon pour l’hôtellerie hexagonale qui a retrouvé des taux d’occupation bien meilleurs qu’en 2020, mais toutefois inférieurs de 20% à ceux de 2019. C’est ce qui ressort de la dernière enquête du cabinet MKG
La levée des restrictions sanitaires intervenues en juin a bénéficié à l’hôtellerie française qui a enregistré de bons résultats en juillet et en août. Le chiffre d’affaires du secteur a progressé de 47% par rapport à la même période de 2020, même s’il reste 20 points en dessous des résultats d’avant crise. L’enquête réalisée par le cabinet MKG dresse un bilan plutôt positif de l’activité hôtelière en juillet et août dans l’hexagone avec un taux d’occupation moyen de 58% qui doit beaucoup au rebond enregistré au mois d’août. Au cumul, sur les 7 premiers mois de 2021, l‘hôtellerie a affiché une moyenne de 60,7 % de chiffre d’affaires par rapport à la même période de 2019. Reste que l’enquête note de grandes disparités entre les régions : quand l’activité des hôtels progresse de 11,8% sur la Côte Atlantique, de 8,2% en Bretagne et de 4,1 % en Méditerranée par rapport à l’été 2019, elle recule de 15,7 % à Lyon, de 21,8% à Toulouse, de 20,2% à Lille et de 40,7% à Strasbourg. Mais c’est à Paris que la situation est la plus préoccupante avec une baisse d’activité de 52,6% par rapport à l’été 2019, l’Ile-de-France reculant globalement de 50%. La capitale comme les grandes métropoles françaises est directement impactée par l’absence de clients étrangers – Américains, Russes et Chinois – qui ne sont pas encore au rendez-vous. Des clients que les hôteliers espèrent voir revenir à l’automne, notamment la clientèle d’affaires qui manque cruellement à Paris depuis dix huit mois. MKG note que les réservations sont plutôt encourageantes pour les mois de septembre et d’octobre avec des taux deux fois supérieurs à 2020, grâce notamment aux évènements professionnels qui reprennent du service dans la capitale, mais aussi en région. Reste quelques incertitudes du côté des déplacements d’affaires, les entreprises limitant de plus en plus leur nombre.